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IFC encourage l’accroissement des prêts au profit des très petites entreprises dans le monde arabe

IFC encourage l’accroissement des prêts au profit des très petites entreprises dans le monde arabe

Une nouvelle étude effectuée par IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a constaté que les très petites entreprises (TPE) représentent un marché porteur appréciable pour les institutions de microfinance et un puissant moteur pour le développement économique. Néanmoins, les efforts de financement actuels restent insuffisants.

Le rapport, qui se fonde sur une enquête réalisée en collaboration avec Sanabel, le réseau de la microfinance des pays arabes, met en lumière les efforts réalisés jusqu’ici en faveur de l’activité des TPE et les défis qui empêchent les institutions de microfinance, mais aussi les autres intervenants dans la région, de soutenir cette composante. Le rapport fait la synthèse des leçons apprises par les institutions de microfinance qui ont intensifié leurs efforts de prêt pour servir les TPE de la région et au-delà.

« Nous constatons que les très petites entreprises représentent un marché porteur appréciable pour les banques et les institutions de microfinance qui ont longtemps hésité à les financer, en raison d’un manque de capacité interne sur la façon d’évaluer les risques d’insolvabilité, et des connaissances limitées sur leurs besoins financiers, » affirme SaharTieby, le Directeur Exécutif de Sanabel. « Cette situation a finalement conduit à une culture d’adaptation plutôt qu’à l’innovation de produits pour le marché des TPE. »

En général, les TPE fonctionnent avec un personnel de 2 à 10 employés et, dans certains cas, jusqu’à 20 employés, à la différence des microentreprises, qui sont généralement gérées par une seule personne. Il existe plus de 5 millions de TPE dans le monde arabe, mais seules 10% d’entre elles peuvent accéder au financement dont elles ont besoin. En conséquence, l’écart, en termes de besoins de crédits, est estimé à 13,5 milliards de dollars. Ce chiffre ne tient pas compte des TPE informelles, qui sont généralement plus petites et plus nombreuses que les entreprises formelles et reçoivent moins de crédits.

« La capacité des TPE à stimuler la croissance et la création d’emplois est limitée par leur aptitude à trouver un financement adéquat, » indique Mohammed Khaled, leResponsable des opérations de la microfinance d’IFC dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. « Pour combler le déficit de financement, stimuler la croissance économique et la création d’emplois, les gouvernements, les banques, les institutions de microfinance et les autres acteurs du secteur privé doivent tous intervenir. »

Ce rapport est le deuxième d’une série d’études sur le secteur de la microfinance en cours d’élaboration par IFC et Sanabel. Cette initiative fait partie d’efforts plus vastes déployés par IFC dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord afin d’élargir l’accès au financement et au soutien apporté aux micro, petites et moyennes entreprises, pour créer des emplois. Au cours de l’exercice 2016, IFC a investi 633 millions de dollars dans des projets de microfinance, et lancé 61 projets avec des institutions de microfinance dans le monde.

A propos d’IFC

IFC (Société financière internationale), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé dans les pays émergents. Forte de 60 années d’expérience, IFC travaille avec plus de 2 000 entreprises dans le mondepour créer des opportunités là où elles font défaut. Au cours de l’année fiscale 2015, IFC a consacré près de 18 milliards de dollars d’investissements à long terme et mobilisé son capital, son expertise et son influence pour accroître la capacité du secteur privé à participer aux efforts mondiaux de lutte contre la pauvreté et plus de prospérité partagée.  Pour plus d’informations : www.ifc.org

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