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Entretien avec Monsieur Khalil Moussa PDG de la société Sabti Company Ltd.

Pouvez-vous nous parler de votre entreprise ? 

Nous avons créé notre entreprise en 1991. Après les Accords d’Oslo, nous avons pu enregistrer notre compagnie en 1995 en tant que société commerciale palestinienne. Vous sommez implantés à Beit Sahur, commune voisine de Bethléem.

Nous fournissions des équipements aux hôtels, blanchisseries, cuisines, sociétés agroalimentaires et tout ce qui touche au traitement de l’eau. Nous sommes une petite structure familiale composée de dix salariés. Pour autant, nous couvrons toute la Palestine dans des projets allant jusqu’à un demi million d’euros. Une de nos forces est d’assurer directement le service après vente grâce à nos trois ingénieurs formés en France et en Italie.

Nous travaillons depuis une vingtaine d’années avec des compagnies françaises, belges et italiennes (à préciser, je n’ai rien compris  dans l’enregistrement).

 

Quel regard portez-vous sur les entreprises françaises ? 

Dans le domaine qui m’intéresse, je dirai que la qualité des équipements est importante et reconnue et donc très demandée en Palestine et dans le Moyen-Orient en général. Depuis plus de vingt ans, je constate malheureusement une faiblesse récurrente au niveau marketing des PME françaises. Il n’est pas facile d’y trouver des interlocuteurs anglophones. Elles se concentrent sur le marché français et francophone. Elles ne font pas l’effort  d’aller dans les pays anglophones pour élargir leurs marchés. C’est dommage, elles perdent de nombreuses opportunités. J’en ai d’ailleurs discuté à Lyon avec François Turcas qui en est bien conscient.

Pensez-vous participer l’année prochaine à un salon de ce type en France ?  

S’il est de cette qualité certainement, pour peu que je puisse venir ! Nous avons un problème récurrent, nous entrepreneurs et hommes d’affaires palestiniens, c’est l’obtention d’un visa. Dix entreprises étaient attendues à Futurallia, nous n’avons été que cinq à faire le voyage. Il faudrait que les politiques se penchent sur cette problématique pour faciliter le travail des entrepreneurs qui travaillent à l’international. Le développement de l’Etat de Palestine passe par celui de son secteur privé.

Comment comptez-vous développer votre société ?

Je pense sérieusement développer mon activité en Afrique anglophone.

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